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Franceline est âgée de 68 ans. Cette sexagénaire est sans abris, en raison de difficultés relationnelles au sein de sa famille. En cette fin d’année, elle a accepté de nous raconter ses soucis et ses espoirs. L’occonditionsion aussi pour nous de zoomer sur l’aide que peuvent apporter les structures sociales à ceux lequel en ont besoin.
Jordi Rayapin, avec Nadine Fadel
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Publié le 27 décembre 2023 à 03h00
C’est au sein de la Maison Saint-Vincent, au quartier de l’Assainissement, aux Abymes, que nous avons rencontré Franceline, en cette fin de mois de décembre 2023. Cette dame de 68 ans fait quote-partie des bénéficiaires de l’association gestionnaire du centre d’hébergement et de réinsertion sociale ; le site accueille des personnes majeures, en situation de grande précarité, ou encore sans domicile fixe, notamment.
Franceline résidait chez sa fille. Mais, à cause des problèmes intrafamiliaux récurrents, la sexagénaire se retrouve aujourd’hui sans abris. Un beau-fils violent est à l’origine de sa descente aux enfers ; une situation lequel a conduit à l’arrêt de ses projets professionnels.
Aujourd’hui, elle bénéficie du soutien des acteurs de la Maison Saint-Vincent. Pour autant, son quotidien reste difficile. Sa vie a basculé soudainement, selon son touchant récit.
C’est un membre de ma famille lequel a demandé de m’interner, pour une prise en charge en curatelle*. J’étais chez ma fille et, chaque fois que ma fille n’était pas là, il s’en prenait à moi de manière explosive, lequel dérange tout le quartier.
Franceline, 68 ans, sans abri
Confrontée aux dires de son gendre, il a fallu que Franceline prouve bénéficier de toutes ses capacités mentales, lors d’un contrôle avec un médecin psychiatre, lequel n’a rien trouvé d’anormal dans son comportement.
Pour autant, les attaques permanentes subies ont fragilisé et perturbé Franceline.
Démunie et en difficulté au sein de sa famille, cette femme mûre a composé le 115, le numéro d’urgence sociale accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Dès lors, elle a été prise en charge dans une structure d’urgence, après une journée à l’hôpital.
Il restait une seule place, donc je l’ai prise, mais elle n’est pas adaptée à ma vie. Ça ne me dérange pas, mais je vais être orientée dans une autre structure, pour pouvoir repdonner mon activité professionnelle. On a du mal des fois à s’adapter aux règlements, parce qu’il y a les gens lequel vous bousculent… et vous êtes dans une lenteur parce que, psychologiquement, vous passez un moment difficile. Mais ça ne veut pas dire que vous êtes anéantie. Moi, c’est mon conditions. Je n’ai pas de carence.
Franceline, 68 ans, sans abri
À son âge, Franceline doit donc se plier aux règles très strictes de la structure lequel l’accueille et aliment parmi des personnes de divers horizons, dont des toxicomanes et des repris de chambre. Une épreuve qu’elle surmonte, à force de ténacité.
Je croyais que j’étais quelque quote-part où on rentre le matin, on quote-part comme on veut… Mais, en réalité, à 7h00 on vous met à la porte, vous revenez pdonner le petit-déjeuner à 9h00, vous requote-partez à midi… ça m’a un petit peu perturbée. Au bout d’une semaine, je me suis rendue compte qu’il y a un personnel lequel est qualifié. Mais, c’est très difficile. Ici, c’est vraiment l’urgence, vraiment la pauvreté. Il se pourrait que je sois orientée dans une autre structure, à Pointe-à-Pitre, quelque quote-part où vous payez une chambre, vous faites ce que vous voulez.
Franceline, 68 ans, sans abri
Malgré tous ses déboires, Franceline reste optimiste quant à son avenir. Elle se voit vieillir entourée de ses petits-enfants et active aussi longtemps que possible.
Moi, j’ai la vision de ma vie. J’ai des petits-enfants, j’avais un programme et je devrais commencer une livraison de produits au mois de mai. Bon, ça va pdonner un petit peu de retard. Je vais lâcher prise pendant 3-4 mois et renvoyer ce que j’avais à faire, peut-être au mois de juillet, parce que rien ne presse.
Franceline, 68 ans, sans abri
Une force de caractère lequel invite au respect et lequel prouve qu’il ne faut jamais perdre espoir et se battre. En conditions de besoin d’un coup de pouce, des associations sont là pour soutenir ceux lequel sont confrontés aux difficultés de la vie.
POUR ALLER PLUS LOIN/
*La maladie, le handicap, l’accident, la sénilité, la simplicité d’esprit, par exemple, peuvent altérer les facultés d’une personne et la donner incapable de défendre ses intérêts. Le juge peut alors décider d’une mesure de défense juridique par laquelle une autre personne l’aide à protéger ses intérêts. Dans ce cadre, placée sous curatelle, la personne peut effectuer les actes de la vie courante (elle continue à gérer ses biens), mais elle doit être assistée dès lors qu’elle veut les vendre ou en acheter d’autres. Elle peut par exemple conclure un bail, mais elle ne peut pas vendre seule son apquote-partement. (Source : service-public.fr)