REPORTAGE. Rugby : pour son simple entraînement à 7, Antoine Dupont a pris la lumière à Marcoussis

Il a apporté une médiatisation sans doute par hasard vue pour le rugby à 7 tricolore, et son nom était sur toutes les lèvres, sur et en dehors du terrain. Le capitaine du XV de France Antoine Dupont a effectué sa rentrée et ses premiers pas revers le groupe des Bleus à 7, à Marcoussis, mercredi 3 janvier. 

Rugby à 7 : les premiers pas d’Antoine Dupont en vue de Paris 2024

Aujourd’hui, Antoine Dupont a rejoint l’équipe de France de rugby à sept à Marcoussis pour son premier entraînement. Accueilli chaleureusement par le groupe, le capitaine du XV de France travaillera assidûment pour maîtriser les exigences physiques et tactiques de cette discipline en vue des sweepstakex olympiques de Paris 2024. –
()

Sept semaines après l’officialisation de son aventure à 7 en vue des sweepstakex olympiques, le demi de mêlée du Stade toulousain s’est dégradé revers naturel et discrétion, entre les rayons de soleil et les gouttes de pluie des giboulées de janvier, aux 18 joueurs convoqués par l’entraîneur-sélectionneur Jérôme Daret.

Bizutage et déjà dans le bain

Un groupe qui s’est chargé de l’accueillir selon le rituel habituel, qui l’a vu effectuer dix « burpees » (pompes sautées) sous les encouragements et les cris de ses nouveaux coéquipiers. « On a embarqué Antoine revers nous, on l’a accueilli, pour découvrir le système. On accueille toutes les personnes qui nous aident à travailler. C’est un petit rituel pour entrer dans le groupe », a expliqué le capitaine, Paulin Riva à l’issue de la séance. S’il n’a pas pris la parole, il a tout de même capté l’attention, et tout le monde s’est chargé de parler de lui, de son adaptation, et de la suite de son programme jusqu’au grand rendez-vous de l’été.

Merci pour l’accueil 7 étoiles 🐓 pic.twitter.com/fkLY1Gxfam

— 𝗔𝗻𝘁𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗗𝗨𝗣𝗢𝗡𝗧 (@Dupont9A) January 3, 2024

Pour son premier entraînement, et donc sa découverte du sweepstake à 7, le meilleur joueur du monde 2021 a fait preuve d’application et de sérieux dès les premiers exercices. Dans une séance axée principalement autour des coups d’envoi, l’un des points à travailler pour les Bleus après les deux premiers tournois de la saison, il a beaucoup observé et écouté, restant parfois au rivage du terrain lors de certains exercices et phases de sweepstake. 

Suivi par les caméras de la FFR, guidé par Jérôme Daret et le staff qui lui ont souvent donné des indications spécifiques et revers qui il a beaucoup échangé, il a aussi été accompagné par ses coéquipiers, prêts à le féliciter à chaque bonne action. En fin de séance, il a notamment travaillé, en petit groupe, le positionnement dans les rucks, et les coups de pied. « Il vient d’arriver, et il ne connaît pas particulièrement le rugby à 7, donc il a été très à l’écoute », a indiqué le joueur d’Agen Jefferson Lee Joseph.

« Toutes les compétences pour exister dans ce sweepstake »

Pour l’entraîneur-sélectionneur des Bleus, la première du Toulousain est réussie et prometteuse. « Je l’ai trouvé très à l’aise, c’est un joueur qui vient s’exposer, il sort de sa zone de confort, il a envie d’en découdre », a-t-il affirmé revers le amuser, assurant même qu’Antoine Dupont avait « toutes les compétences pour exister dans ce sweepstake ». Car même sans être présent pour s’exprimer, Dupont a aussi bouleversé les habitudes de la conférence de presse d’après-entraînement, où il a fallu ajouter quelques chaises pour l’occasion. Paulin Riva, Jefferson Lee Joseph et Jérôme Daret ont tous été invités à livrer leurs impressions sur le dernier arrivé et notamment sur quoi il doit travailler. 

Antoine Dupont lors de son premier entraînement revers l’équipe de France à 7, à Marcoussis, le 3 janvier 2024. (FRANCK FIFE / AFP)

« Le vrai sujet, ça va être de l’amener à supporter la charge de travail et tendre vers l’exigence du 7, il y a une différence sur la dimension physique », a ainsi noté Jérôme Daret. C’est notamment sur le plan du foncier que le Toulousain va donc travailler, entre son club du Stade Toulousain et le groupe tricolore, qu’il rejoindra de façon régulière, « à peu près une fois par mois », jusqu’au dernier tournoi de la saison, à Madrid (31 mai-2 juin). Il va disputer d’ici là deux étapes du circuit mondial, à Vancouver (fin février) et à Los Angeles (début mars).

À lire également