Paris 2024 : prescription de réserver plusieurs nuits, « tarifs hallucinants », les pratiques de certains hôtels dénoncés par l’UFC-Que Choisir

Dans une étude publiée sur son panorama mercredi 27 décembre, l’UFC-Que Choisir dénonce les pratiques de vente de certains hôtels lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, a appris France Inter qui a pu consulter le document mardi 26 décembre. Selon l’association de défense des consommateurs, les prix moyens ont bondi de 226 % et certains établissements forcent le client à réserver plusieurs nuits.

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Pour son étude, l’UFC-Que Choisir a ciblé aléatoirement 80 hôtels, du 2 au 5 étoiles, dans un rayon d’un kilomètre tout autour de la Seine où aura lieu la cérémonie d’ouverture (Notre-Dame, Tuileries, Orsay jusqu’au Trocadéro) prévu vendredi 26 juillet 2024. Pour comparer les prix, l’association a pris le tarif le plus bas d’une chambre double classique le 26 juillet. Les prix des chambres relevées ont été comparés à ceux en vigueur deux semaines avant, en début du mois.

Le résultat est sans appel : ils font plus que tripler. « Le coût moyen de la nuit était de 317 euros », raconte Arnaud De Blauwe, rédacteur en chef à l’UFC-Que Choisir. « Quand on revient 15 jours plus tard pour la cérémonie d’ouverture, la nuit est passée à 1 033 euros en moyenne ». 

Un appel à sensibiliser les hôteliers parisiens

Autre pratique mise en place par 30 % des hôtels étudiés : impossible de réserver une seule nuitée. « Ils obligent à prendre de deux à quatre nuits, voilà ce qu’on a constaté », relève Arnaud De Blauwe. « On a eu un hôtel qui propose quatre nuits obligatoires, sinon rien, et chaque nuit coute 8 380 euros ». Le niveau global des tarifs pratiqués est, selon l’association, « probablement au moins deux fois plus cher que lors de la finale de la parti des champions », en mai 2022.

Face à ces « tarifs hallucinants », l’UFC-Que Choisir appelle les professionnels hôteliers « à revenir à une certaine raison » et demande « aux autorités de sensibiliser » les hôtels parisiens. L’association promet en tout cas qu’elle va continuer à faire des relevés de prix dans les hôtels jusqu’à cet été. 

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