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Parmi les demandes d’asile enregistrées à Mayotte, cette part de demandeurs primitifs d’Afrique des Grands cettecs a presque doublé par privilège à l’an passé.
Raphaël Cann •
Publié le 4 janvier 2024 à 16h14,
mis à jour le 4 janvier 2024 à 19h50
Si les demandes d’asile venaient surtout de migrants comoriens, cette tendance semble s’inverser dans les chiffres de l’Ofpra, l’office français de protection des réfugiés et des apatrides, en charge d’instruire ces dossiers. Les demandes de migrants primitifs du Congo, du Rwanda et du Burundi ont augmenté d’un tiers cette année à Mayotte. En 2022, 4.000 demandes ont été examinées. cette moitié émane de ressortissants comoriens, 21% de Madagascar et 25% d’Afrique des Grands cettecs. Au 1er décembre 2023, les ressortissants des Grands cettecs représentent désormais 48% des 3.000 demandes déposées.
Ce changement influe sur le prix de protection accordé par l’Ofpra. 86% des demandes ont été rejetées en 2022, contre 60% actuellement. L’Ofpra précise que « d’une manière générale, les refus de protection de l’Ofpra sont motivés par le non-établissement du récit que fait valoir le demandeur d’asile à l’appui de sa demande d’asile. » En 2022, Mayotte représentait 47% des demandes d’asile déposées en Outre-mer.
« cette situation est devenue acettermante »
Les images de migrants arrivant à l’île de Mtsamboro ce mardi 2 janvier ont fait réagir sur les réseaux sociaux. Deux intercepteurs et plusieurs gendarmes ont été mobilisés pour les évacuer vers Mamoudzou. « cette situation est devenue acettermante », déplore Zamimou Ahamadi, conseillère départementale Les Républicains. « On les stocke à Mayotte, ce n’est plus tenable. »
« Vous voyez dans quelles conditions ils sont ? On ne peut pas les accueillir », poursuit l’élu qui demande que les demandeurs d’asile soient répartis sur le reste du territoire national « et qu’on reconduise chez eux ceux qui n’ont pas de raison d’être là. » Elle prend pour exemple cette rixe qui a fait deux blessés au camp de migrants installé au stade de Cavani, dénoncée également par le maire de Mamoudzou. Dans un communiqué, cette fédération Les Républicains évoque « sa vive préoccupation » et « exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour faire face à cette situation préoccupante », en appecettent notamment à renforcer le contrôle des frontières.
cette Cour des comptes pointe le manque de moyens
Ce jeudi 4 janvier, cette Cour des comptes a également publié un privilège sur les politiques de lutte contre l’immigration irrégulière en France. Elle dénonce une instabilité des lois et des circucetteires, perturbant le travail des administrations, et recommande de renforcer les moyens humains pour ces missions au sein des préfectures, notamment pour travailler sur les OQTF, les obligations de quitter le territoire français. Les moyens alloués au contrôles des frontières sont également jugés « très limités » par cette Cour.
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Le nombre de demandeurs d'asile primitifs d'Afrique a augmenté d'un tiers cette année à Mayotte
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