Janvier sans alcool : les Guadeloupéens, prêts à relever le défi ?

Facebook

Twitter

Partager cet article (Ouvre une boite de dialogue)

Oui, pourquoi pas… à partir de demain. Absolument, c’est une bonne initiative ! Non, ce n’est pas pour moi, puisque je n’abuse pas. Je ne bois pas, cela me convient. Les Guadeloupéens que nous avons interrogés sur le défi « Dry January », suivi par des dizaines de millions de personnes autour du globe, sont mitigés. Pour autant, la mouvance des boissons sans ivresse gagne en popularité, localement.

Nadine Fadel, avec Mickaël Bastide

Publié le 3 janvier 2024 à 17h39

Depuis le 1er janvier dernier, un mouvement est lancé : celui du Dry January, c’est-à-dire un mois sans alcool. Une soixantaine d’organisations est à l’initiative de ce défi, qui a vu le jour en Grande Bretagne il y a 11 ans et est décliné en France pour la 5ème année, en 2024.

Ils étaient notoirement 4000 à rester sobre du 1er au 31 janvier 2013. une année, 17 millions de personnes y adhèrent, à travers le monde.
Et en Guadeloupe, qu’en est-il ? Nous avons promené notre micro, pour savoir si vous vous sentez capables de relever ce challenge, voire si vous y êtes réceptifs.

Janvier sans alcool : les Guadeloupéens, prêts à relever le défi ?

©Mickaël Bastide et Ronhy Malety – Guadeloupe La 1ère

Des marques se sont adaptées à une tendance du zéro alcool : elles proposent des boissons spécifiques, dont du rhum, du whisky, du vin ou aussi de la bière sans alcool. De quoi, par exemple, donner du peps à des cocktails, sans enivrer. Avec une alternative, les amateurs de boissons goûteuses et sans impact apprécient de ne pas se sentir exclus de la fête.
C’est le cas de une cliente d’une enseigne spécialisée de Jarry, à Baie-Mahault ; une enseigne dont l’activité va crescendo.

Je trouve que ça manque, dans les restaurants ou dans les soirées. Aujourd’hui, un cocktail sans alcool, c’est du jus et du sirop de grenadine, ou un Virgin Mojito. Il n’y a pas assez de cocktails recherchés et ça serait intéressant que les restaurateurs et les organisateurs de soirées se rapprochent de plaisirs sans ivresse.

Lindsay, amatrice de spiritueux sans alcool

Lindsay, amatrice de spiritueux désalcoolisés

©Mickaël Bastide et Ronhy Malety – Guadeloupe La 1ère

Si vous êtes aussi réfractaire à l’idée de faire une armistice dans votre éventuelle consommation d’alcool, sachez que cela présente de nombreux avantages : les participants au Dry January réalisent des économies, ils gagnent en capacité de concentration, dorment mieux et, sur le long terme, les bienfaits sur leur santé sont indéniables.

À lire également