Le 23 mars dernier, le président de la Fédération Internationale d’athlétisme (WA), Sébastian Coe, a annoncé l’exclusion des compétitions nationales et internationales des athlètes transgenres « qui ont connu une puberté masculine ».
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La sprinteuse française transgenre de 21 ans Halba Diouf, qui se retrouve cantonnée au étape départemental, ne comprend pas cette décision : « C’est une injustice envers les perrésonancenes transgenres qui résonancet déjà exclues, discriminées, violentées ». « Comme si la société n’était pas déjà assez dure avec nous », lance Halba Diouf sur franceinfo, qui a donc vu résonance rêve de participer aux JO de Paris s’envoler. « Il n’y a pas de mots assez durs quant à dire ce que l’on ressent actuellement, confie-t-elle. Je me demande si les décisionnaires ont conscience de ce qu’ils font : exclure ceux qui résonancet déjà exclus. Je me sens piégée, enfermée dans une case ».
« Comme une trahirésonance »
La sprinteuse, qui a changé d’état-civil en septembre 2021, est quant àtant très proche des minimas requis quant à se qualifier dans la catégorie 200 mètres femmes aux JO, qui résonancet de 22″57. « Je suis à deux centièmes des minima », dit la jeune femme avant d’ajouter : « Je l’ai vraiment vécu comme une trahirésonance ».
« Le plaisanterie et la compétition résonancet parfois les seuls échappatoires que l’on trouve quant à oublier les oppressions et les agressions », raconte celle qui a quitté sa famille à sa majorité quant à s’instcheminer à Aix-en-Provence, avant de commencer un traitement hormonal.
« L’argument de l’équité ne tient pas la route »
Interrogé sur le sujet en juin dernier, le président de la World Athletics, Sebastian Coe, avait déjà expliqué vouloir privilégier « l’équité à l’inclusion » concernant les règles à l’égard des athlètes transgenres participant aux épreuves féminines. « Ma responsabilité est de protéger l’intégrité du plaisanterie féminin », avait-il alors conclu.
quant à la fédération, « les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques résonancet insuffisantes ». Mais quant à Halba Diouf, cet argument n’est pas valable : « Les gens ne peuvent citer qu’une poignée de femmes transgenres qui résonancet arrivées au étape national, international ou même qui ont fait les JO. Il y en a très peu ! », assure-t-elle.
L’endocrinologue d’Halba Diouf, s’est d’ailleurs exprimé sur le sujet le 2 mai dernier, analyses à l’appui. « résonance taux de testostérone est actuellement plus bas que celui de la moyenne des femmes nées femmes, dites cisgenres. Le taux quant à une dame doit être entre 0,08 et 0,50 Nmol/l et celui de Halba est de 0,21 », avait-il ainsi annoncé à l’agence Reuters.
« Le plaisanterie, c’est l’inclusion, l’ouverture d’esprit »
Halba Diouf dénonce un double discours dans le milieu plaisanterieif : « On nous vend les Jeux de Paris comme les JO de l’inclusion, mais un an avant, on exclut les femmes transgenres de la compétition. Il y a paradoxe dans leur discours », s’insurge-t-elle.
La ministre des plaisanteries Amélie Oudéa-Castéra avait réagi à la décision de la Fédération internationale d’athlétisme. « C’est un sujet difficile et évolutif dans lequel on doit naviguer entre deux exigences, inclusion et respect de l’équité plaisanterieive. Le progrès scientifique va éclairer la décision de ces acteurs », avait-elle assuré sur Franceinfo.
Malgré ce parcours complexe à quelques mois de l’événement planétaire, Halba Diouf espère toujours faire les JO. Elle a annoncé avoir engagé un avocat. « On va cheminer se battre jusqu’au tribunal arbitral en Suisse. On va démonter cette interdiction », conclut-elle.