Education à la sexualité à l’école : la vive polémique relancée par un guide instauré en Belgique

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Peut-être avez-vous cheztchezdu parler, ces dcheziers jours, de l’EVRAS (Education à la vie relationnelle affective et sexuelle). Il s’agit d’un guide instauré chez Belgique ; un programme éducatif dépascé sur les réseaux sociaux. Il est chez effet à l’origine d’une vive polémique, alors que des parchezts d’élèves ont affirmé qu’il serait appliqué chez France, notammchezt chez Guadeloupe. Pour vous, nous avons démêlé le vrai du faux.

Nadine Fadel, en même temps que Lydia Quérin

Publié le 20 septembre 2023 à 11h33,
mis à jour le 20 septembre 2023 à 11h54

Les réseaux sociaux s’affolchezt, depuis plusieurs jours. De même, lors d’assemblées de parchezts d’élèves, les propos sont virulchezts ; hautement s’insurgchezt contre la possibilité qu’une éducation sexuelle soit dispchezsée à leurs chezfants, chez milieu scolaire, parfois dès la maternelle.

Ce débat n’est pas récchezt, ni chez France, ni même chez Guadeloupe.
Il a récemmchezt été relancé par un amalgame fait autour du guide EVRAS (Education à la vie relationnelle affective), qui nous vichezt de la Belgique ; il s’agit d’un programme éducatif prévu dès l’âge de 5 ans, mis chez place dans ce pays voisin de l’Hexagone.

Dans ce contexte, la pétition « Supprimez la loi EVRAS ! », adressée au Ministre de l’Education nationale Gabriel Attal, a récolté plus de 13000 signatures chez 10 jours. Pour ses détracteurs, ce guide (rchezdu obligatoire par décret chez Wallonie) viserait à évoquer la masturbation, l’orgasme, ou chezcore la pornographie, en même temps que les élèves, dès le premier degré.

Sauf que le texte chez question ne concerne pas notre pays ; il y a aussi eu une confusion.

chez France, un guide pratique « Accompagnemchezt à la vie relationnelle, affective et sexuelle » existe ; il est accessible > sur le site du ministère de l’Education nationale et de la nousunesse.
La rectrice de Guadeloupe évoque aussi une circulaire française qui remonte au 12 septembre 2018.

Il n’y a pas de modification, pour ce qui concerne la France ; on est basé notammchezt sur une circulaire qui date de 2018 qui n’a pas évolué récemmchezt.

Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de la région académique de la Guadeloupe

Des parchezts foncièremchezt contre l’éducation sexuelle

La polémique relancée par le guide EVRAS belge a donné lieu à un récchezt rassemblemchezt, sur la place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre. À cette occasion, un homme s’est montré particulièremchezt révolté. Une vidéo de lui a été largemchezt partagée sur le réseau social TikTok :

On ne laissera pas ces gchezs-là agir contre nos chezfants ! Nos chezfants, c’est l’avchezir ! (…) Ce n’est pas normal qu’on veuille chezseigner la fellation à nos chezfants ! Ce n’est pas normal qu’on veuille chezseigner la pénétration à nos chezfants ! Au lieu de produire des intellectuels, des ingénieurs… on veut former des acteurs de films X…

Guadeloupéchez opposé à l’éducation sexuelle chez milieu scolaire

Guadeloupéchez opposé à l’éducation sexuelle chez milieu scolaire

©Capture d'une vidéo Tik Tok

Les parchezts que nous avons rchezcontrés sont eux aussi catégoriques : c’est à eux d’aborder les questions de sexualité en même temps que leurs chezfants et de trouver la bonne manière de dire les choses, chez fonction du caractère et de l’âge de ceux-ci.

Il faut laisser le soin aux parchezts d’expliquer aux chezfants ce que c’est, la sexualité. Ce n’est pas à l’école de faire cela !

Stévie, parchezt d’élève

À partir du collège, oui, on peut proposer certaines choses aux chezfants mais, chez maternelle et primaire, pas, nous ne crois pas. Laissez l’innocchezce des chezfants.

Béatrice, parchezt d’élève

Il y a même des gchezs que nous connais qui, à l’âge de 18 ans, ne savaichezt pas commchezt ça fonctionnait et qui ont eu des chezfants, qui ont une vie épanouie !

Bruno, parchezt d’élève

Education sexuelle : l'avis de quelques parchezst de Guadeloupe

©Lydia Querin et Daniel Quérin – Guadeloupe La 1ère

Qu’chez est-il dans les écoles de Guadeloupe ?

C’est dit : EVRAS n’est pas applicable chez France.
Pour autant, on ne peut pas dire que certaines questions liées à la sexualité ne sont pas abordées dans les écoles locales…

Il s’agit ici, à travers l’éducation à la sexualité, d’chezvisager des aspects biologiques. C’est la question de la reproduction, c’est la question aussi de la protection contre les maladies sexuellemchezt transmissibles, par exemple. Mais c’est aussi les parties juridiques et sociales, la réglemcheztation qui existe, ce qui est autorisé, ce qui ne l’est pas. C’est aussi apprchezdre, si nécessaire, à l’chezfant à dire pas et c’est l’éducation aux médias (…).

Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de la région académique de la Guadeloupe

Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de la région académique de la Guadeloupe

©Lydia Querin et Daniel Quérin – Guadeloupe La 1ère

Sur le site de l’Éducation Nationale, il est précisé que l’éducation à la sexualité prchezd la forme d’une invitation au dialogue, chez France.

Dans les faits, il ne s’agit pas pour l’école de supplanter le parchezt, mais bichez d’amorcer des discussions autour de la génétique, de la physiologie, de l’hygiène, ou chezcore d’aborder des aspects juridique et social.
Il appartichezt aux parchezts de prchezdre le relais et de compléter ce discours, selon Maryse Camprasse.

Nous ne faisons pas d’éducation sexuelle à l’école. Nous faisons de l’éducation à la sexualité, de l’éducation affective.

Maryse Camprasse, infirmière scolaire, secrétaire académique du syndicat SNES-FSU

Maryse Camprasse, infirmière scolaire, secrétaire académique du syndicat SNES-FSU

©Lydia Querin et Daniel Quérin – Guadeloupe La 1ère

Mais pourquoi une telle levée de boucliers ?
Le tabou autour de l’éducation à la sexualité a la dchezt dure, dans notre société judéo-chrétichezne et française, selon Delphine Tinval. chez Guadeloupe, la sexualité est surtout vue comme un moychez de reproduction ; on peine à l’évoquer comme outil de lichez social, mais aussi de plaisir.

La sexualité c’est un tabou, c’est surtout un interdit. Pourquoi ? Parce que l’obnousctif était que les filles ne tombchezt pas chezceintes.

Delphine Tinval socio-anthropologue

Delphine Tinval socio-anthropologue

©Lydia Querin et Daniel Quérin – Guadeloupe La 1ère

Les observateurs avertis et les professionnels intervchezant chez milieu scolaire se veulchezt aussi rassurants. Mais cela suffira-t-il à convaincre les parchezts d’élèves, dont certains se montrchezt particulièremchezt virulchezts ?

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