Leur prise de parole était attendue après la crise soudaine dans laquelle a été plongé l’Olympique de Marseille depuis lundi. Le désormais ex-entraîneur de l’OM, Marcelino, et le président Pablo Longoria, qui s’est mis en retrait avec les autres membres du directoire du club phocéen, sont sortis du silence, mercredi 20 septembre. Le premier dans un message publié sur X (anciennement Twitter), le second dans une interview à La Provence.
Les deux hommes sont revenus sur la réunion qui s’est déroulée lundi, au centre d’entraînement Robert-Louis-Dreyfus, entre la direction olympienne et les représentants des associations de supporters. « Je m’étais préparé aux critiques mais je restais optimiste quant à l’avenir. J’ai pu parler deux minutes, puis on m’a coupé et ça a dérapé très vite… On nous a dit : ‘Démissionnez tous les quatre, ou c’est la guerre !’ Les limites ont été dépassées », a déploré Pablo Longoria.
Les supporters nient toute menace
Ces menaces proférées par les représentants de supporters ont provoqué la mise en retrait de Longoria et des autres membres de la direction, comme l’expliquait le communiqué publié par l’OM mardi soir. écarté de cette réunion, Marcelino l’évoque dans son message, écrit en son nom et en celui des autres membres de son staff, pour expliquer les raisons de sa démission : « Les conditions de état ne sont pas les plus appropriées pour exercer notre profession avec sécurité et dans la normalité habituellement inhérente à un club de football. »
Dans des propos transmis à l’AFP, les dirigeants de deux clubs de supporters, les South Winners et les Dodger’s, assurent ne pas avoir « proféré de menaces de mort ni demandé la démission de Marcelino ». Rachid Zeroual, qui dirige les South Winners, explique avoir « soulevé certains problèmes » auprès des dirigeants, notamment concernant le centre de formation.